lundi 27 mai 2013

Fresque la fin...


La fresque de 2013 en pleine évolution

Quatre artistes s’aventurent à la réalisation d’une fresque sur le thème des contes de Grimm : 
Elodie Marze, Olivier Sanfilippo, Tiffanie Uldry, Fabien Fernandez.   
La fresque, commencée le jeudi, sera achevée le dimanche.






La fresque avec quelques indices

Voici quelques photos, quelques indices...avant de découvrir l'oeuvre terminée.


Remise du Prix Imaginales des Lycéens 2013 à Oliver Péru





le château d’Epinal sur l'affiche 2013


On y voit au premier plan une jeune femme, ainsi qu’un petit dragon, entre lesquels semble s’échanger une énergie, sous forme de traînée bleue. Ils se tiennent sur un pont, qui mène à une plaine en contrebas d’un château. Sur sa droite, on voit une cascade vertigineuse, qui prend sa source auprès d’une autre cité, visible à l’extrême droite de l’affiche. Dans le ciel se trouve des montgolfières orange et bleues, qui se dirigent vers l’arrière du château. Le soleil est crépusculaire, tombant de l’autre côté des monts, donnant une ambiance fantastique à la scène.Le château sur l’affiche est celui d’Epinal, il est présent sur toutes les affiches des imaginales. On aperçoit aussi des montagnes, semblables aux monts des Vosges, qui sont aussi présents sur toutes les affiches des Imaginales.La femme au premier plan est habillée de façon à nous faire penser à l’univers Fantaisy. Magali VILLENEUVE a dessiné les personnages, le décor, quant à lui, a été créé par Alexandre DAINCHE.

Il y a une métamorphose en chacun de nous!

Allez-vous aller jusqu’au bout ? Allez-vous dépasser vos limites ? Laisser surgir votre instinct…

Vincent Villeminot, ancien professeur de littérature, ancien journaliste, désormais voué à l’écriture, touche au succès grâce à son nouveau chef-d’œuvre : INSTINCT. En effet, ce roman fantastique n’a plus pour but de toucher les adultes mais bel et bien les adolescents.         I
INSTINCT nous entraine dans une histoire prenante, doublée de suspense et d’excitation. Timothy, Flora et Shariff, trois adolescents de dix-sept, quinze et douze ans nous rappellent ceux de la vie réelle. Ainsi donc, le surnaturel va faire irruption et bouleverser la vie de nos trois héros.    

    
Alors que Shariff s’interpose entre Timothy, le grizzly et Flora, la chatte, Villeminot nous amène au stress puis au doute, nous annonçant ou non, la mort éventuelle du garçon de douze ans. Cependant, les métamorphoses ne sont pas les seuls dangers. En effet, des ennemis rodent. Lors de la troisième métamorphose de Tim, lors de sa tentative pour sauver le professeur McIntyre et Flora, l’excitation du lecteur surgit face à la violence de l’animal envers ses ennemis.         Villeminot joue avec les sentiments et sensations du lecteur, nous menant alors directement dans le récit et nous montrant que nous ne sommes pas à l’abri… d’une métamorphose.  
« Homo homini lupus », l’Homme est un loup pour l’Homme.
Chloé THIEBAUT

Apocalypsis, un roman entre fiction et réalité

L’imaginaireTout d’abord ce roman s’intègre parfaitement à l’imaginaire car on a dans ce livre des lieux réels comme le lycée, l’hôpital… tout comme on a des faits tout bonnement improbables comme la faculté de contrôler la personne souhaitée ou de rester longuement sous l’eau. Tout cela parce que notre voix intérieure ne veut pas que l’on meurt.


Le réel. Ce roman donne vraiment l’impression qu’il est possible d’avoir des pouvoirs surnaturels notamment grâce à des symptômes face à ce pouvoir avec des explications scientifiques qui sont tout à fait en relation avec la zone que touche ce don, qui est le cerveau. Dans ce roman en effet il est dit que lorsque Alice, qui est le personnage principal de cette histoire, contrôle une personne, elle détruit des cellules de son cerveau et provoque une hémorragie cérébrale et un saignement de nez mais aussi le fait que son pouvoir ne marche pas sur les personnes autistes car leur cerveau fonctionne différemment que celui des personnes dîtes normales.
L’existence de pouvoirs surnaturels. Grâce aux détails précis que nous donne le lecteur on pourrait vraiment croire que ce pouvoir existe mais qu’il serait dangereux pour l’humanité et pour la personne qui le possèderait car à cause de ce pouvoir on peut causer la mort d’une personne sans le vouloir comme au moment où Alice dit à un de ses camarades qui l’importunait que si il continue à grimper sur la grille de l’établissement il finira par s’empaler dessus et le lendemain c’est ce qu’il se passe.
Note attribuée. Pour finir j’ai bien aimé ce livre car j’ai été obligé de le lire en une seule fois tellement le fait de vouloir à chaque fois savoir la suite, me rongeait, mais aussi car le récit intègre parfaitement le réel et l’irréel c’est pourquoi je lui attribuerais la note de 8/10.
Alexandre Taveira 2nd6

Druide, La nature a un secret bien gardé…

Olivier Peru, illustrateur de Bandes Dessinées, scénariste de quelques films est maintenant auteur. C’est en  2010 qu’il a écrit l’œuvre dont je vous parle aujourd’hui : Druide. Un roman du genre « Héroïc Fantasy » ou «Fantasy» .


Il nous plonge dans un univers imaginaire dans lequel nous trouvons  des druides, hommes et femmes élevés par d’autres druides dans la forêt depuis leur tendre enfance suite à un abandon de leurs parents. Dans les dix premières pages nous découvrons que le pays dans lequel nous nous trouvons, n’est pas parfait comme dans les récits « Merveilleux ». Car depuis cinq cents ans, le pays du Nord est entré dans un conflit intérieur. Deux rois de ce pays se font la guerre pour pouvoir gouverner  le Nord.  D’un côté, Sonrygar, et le roi géant du trône d’Or et le Rahimir et le roi Tierekson du trône de Glace. Un jour comme un autre, un assassinat a lieu à Wishneight, une forteresse du Sonrygar. L’un des soldats de la place forte décide d’aller donner un message aux druides pour élucider ce mystère. Les druides désignent Obrigan, maître Loup aux yeux blancs. Ce dernier accepte et emmène avec lui ses élèves Tobias et Kesher. Plus le maître Loup avance dans sa quête, plus il se rend compte que cela implique tout le Nord ainsi que les druides.
Ma lecture sur ce livre m’a fait frissonner de plaisir et d’impatience. L’auteur nous fait vivre l’aventure d’Obrigan et des ses compagnons comme si nous étions dans l’histoire. En suivant toute l’équipe d’Obrigan, de la même manière que si l’on était un élève caché du druide, dont on n’entend jamais parler. Il créé des personnages qui ont leur caractère propre. Par exemple, Obrigan est le personnage habituellement calme et sérieux voulant faire honneur à son Ordre et aux druides. Jarekson est au contraire le personnage que tout le monde va se mettre à détester car il se montre arrogant, méprisant, sournois et manipulateur.  
Le livre est séparé en jours et non en chapitres. Cela fait référence aux vingt-et-un jours qu’a notre bon druide aux yeux blancs pour résoudre le problème Wishneight. Passé ce délai, une guerre éclatera entre les deux rois. Chaque jour, l’histoire et les évènements nous font parcourir des frissons d’exaltation et d’impatience. A chaque jour, nos personnages découvrent des indices qu’ils n’auraient pas dû découvrir car cela met leur vie en jeu.

Avec le premier tome de sa nouvelle trilogie fantastique Instinct, Vincent Villeminot fait un retour réussi.

Avec le premier tome de sa nouvelle trilogie fantastique Instinct, Vincent Villeminot que nous connaisssons bien dans la région, fait un retour réussi après un an d’absence.

Instinct est un thriller fantastique pour adolescent qui nous a étonné car bien que l’histoire se passe au 21ème siécle il mêle la région et l’histoire de France à une histoire sur la métamorphose que l’on peut croire vraie. L’est-elle ? On pourrait se le demander à cause des personnages que l’auteur a imaginés en s’inspirant de lui même à l’exemple de Timothy, le héros du roman qui se transforme en une créature qui lui ressemble, d’après sa femme. Les goûts des personnages principaux sont parfois identiques aux siens comme Flora, la colocataire de Timothy, qui aime l’informatique et le rock.  La rédaction et moi-même avons dévoré ce livre en huit heures, pour dire à quel point ce livre se lit vite et qu’il est passionnant, divertissant, captivant et original grâce au sujet : la métamorphose humaine. Au premier abord, on pourrait penser que c’est encore une histoire vue et revue sur les loups garous mais c’est tout sauf cela.  Comme je le disais plus haut, la région de Haute-Savoie y tient une bonne place car l’histoire se passe dans les Alpes Françaises. Un bunker qui servait à vos concitoyens lors de la seconde guerre mondiale est le lieu d’une partie du livre.  Les scènes, les paysages sont décrits avec réalisme sans que cela soit pesant au contraire ces descriptions sont efficaces car elles nous transportent au cœur de l’action.  Je suis persuadée que ce livre vous plaira ainsi qu’à vos adolescents. Il est déjà nominé aux Imaginales 2013, cela promet ! A découvrir de toute urgence !  

Voyage dans le futur.

Ce livre raconte un des futurs de notre système solaire. 

 Les Pousse-Pierres raconte la vie tumultueuse de deux adolescents qui  vont se retrouver liés par le destin : Richard un terrien qui quitte la Terre sur la décision de ses parents et Maureen une Pousse-Pierres, orpheline après l’accident du vaisseau familial. Une guerre éclate entre la Terre et les habitants de l’espace, qui sera vainqueur ? A vous de le découvrir !       
  
  
N’ayez pas peur du genre science-fiction car au cours des aventures on trouve de l’amour, de l’humour et des intrigues, suivis de scènes d’action remuantes. En voici un extrait : « Maureen réagit la première et attrapa les bras de Sophie et de Richard : « -C’est une urgence, ne cherchez pas à comprendre, vite ! » […] Un grincement attira l’attention de Richard. Il se retourna juste à temps pour voir une grille d’aération tomber au sol. »  Excellent divertissement !           
Le sujet d’une future vie dans l’espace entraîne beaucoup de questions sur l’avenir, sera-t-il le même? Pourrons-nous vivre en harmonie ? Remplissez-vous la tête de réflexion !           
C’est un livre accessible à tous à partir de l’adolescence car le comportement des deux héros est comparable aux jeunes adultes de maintenant alors le lecteur se retrouvera dans les personnages autant que les adultes qui se rappelleront leur jeunesse. 
CLAUDEL Lise

Max ne vous laissera pas de marbre !


En ce mois de mars, je vais vous présenter un roman de Sarah Cohen-Scali qui ne vous laissera pas de marbre.


                Il a pour titre Max, c’est un roman historique retraçant le parcours d’un enfant allemand durant la Seconde Guerre Mondiale. Max est le prototype parfait de la race aryenne. Il est né dans un Heim, issu du projet lebensborn initié par Himmler pour repeupler l’Allemagne. Le contexte est historique, des personnages connus interviennent tels que le docteur Ebner ou encore Hitler.
                Toutefois c’est le jeune garçon qui est au centre de l’action, c’est lui le personnage principal, le titre est éponyme. Le narrateur est Max, le point de vue adopté est interne. D’ailleurs le point de vue est intéressant, en effet souvent les romans historiques ayant pour sujet la Seconde Guerre Mondiale abordent le thème du point de vue d’un adulte, ou des personnes persécutées, ici c’est inhabituel et novateur. D’autant plus qu’au début on présente Max dans le ventre de sa mère. Nous suivons donc son parcours, de sa naissance jusqu’à l’âge de neuf ans.
                Max est endoctriné depuis son stade embryonnaire par l’idéologie Nazie. Il est difficile de s’attacher au personnage puisque le lecteur lit avec la vision du XXIème siècle. Par exemple, il va devenir  ami avec des enfants polonais pour ensuite communiquer aux soldats leur adresse. Pour lui c’est une bonne action, mais le lecteur peut-être choqué. Toutefois on conçoit que ce n’est pas de sa faute mais de la faute des personnes qui l’ont élevé. Parfois on perçoit en Max une once d’humanité notamment lorsqu’il rencontre Lukas, un jeune juif polonais pour qui il s’est pris d’amitié. Je conseille vivement ce livre, le lecteur n’en sort pas indemne, il regardera le monde autrement, toujours en se demandant l’impact et l’influence qu’ont les adultes sur les enfants et comment des hommes ont pu endoctriner des jeunes gens.

C’est une lecture très prenante qui nécessite un point de vue objectif. Le fait que ce soit un enfant touche le lecteur notamment à la fin inattendue. Il se peut que le lecteur verse quelques larmes, par pitié ou empathie. Le roman est bouleversant, on en apprend un peu plus sur la guerre et pour une fois on a la vision d’un Allemand. On remarque que l’auteur a fait des recherches pertinentes sur le sujet, dans la vraie vie, on peut associer Lukas à Max Sollmann qui lui a existé. Pendant la lecture un sentiment de frustration peut dominer, surtout à la fin. Le roman est assez noir et l’ambiance également, mais il y a parfois un peu d’humour et d’ironie qui rendent l’histoire plus légère malgré les faits.
                C’est un roman bien construit avec un style différent, je le recommande à tous les adolescents.

Laura Voirin

Le voyage d’un enfant soldat allemand pas comme les autres, de sarah Cohen-Scali

Max est un roman passionnant du genre historique.

L’œuvre se situe à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale et sous le régime d’Hitler. Cette œuvre nous raconte les péripéties d’un jeune garçon nommé  Max. Le personnage principal est un enfant aux yeux bleu et cheveux blonds. On le connait de sa plus jeune enfance c’est-à-dire à l’âge prénatal jusqu’à ses neuf ans. 

Nous pouvons dire que cette œuvre crée une réaction choquante chez le lecteur. En effet  nous pouvons identifier des passages déplacés tels que la sexualité, la mort, la guerre  et     le viol ce qui nous informe sur les violences vécues par les enfants allemands pendant cette période tragique. Néanmoins nous pouvons voir des passages offensant mais tout de même nous pouvons constater des passages humoristiques. En effet l’ignorance du personnage principal nous fait rire comme par exemple quand il a été arraché aux bras de sa mère pour devenir soldat et lui n’a aucun sentiment, il ne pleure pas, tout ce qu’il veut c’est servir Hitler et oublier le mot « maman ».Ce livre je l’ai adoré car nous pouvons nous identifier au personnage. En effet il s’adresse au lecteur qui a le livre en main.En conclusion je vous  conseille de le lire car il correspond au genre  que peut lire un lecteur de tout âge.

Quand les rôdeurs interviennent, druides et hommes s’unissent.

Druide écrit par Olivier Peru est un roman de fantasy, où se déroule des événements dans un monde archaïque, là où la magie intervient, ici ce sont les dons, les potions…ces événements
ont lieu dans la forêt en 1123 après le pacte ancien. Ce roman mêle action, drame, guerre, amour, amitié, trahison et résolution.


Un crime a été commis à Wishneight entre les deux royaumes en rivalités, le Rahimir et le Sonrygar. Obrigan, un maître-loup, a seulement trois semaines pour trouver les vrais coupables et éviter la guerre qui opposera ces deux royaumes. Obrigan sera aidé par ses apprentis, Tobias et Kesher, par la suite il fera la rencontre d’une louve, il utilisera son don afin de pouvoir communiquer avec elle, elle sera son amie et son alliée tout au long de leurs aventures, il se liera d’amitié avec Jarekson, une amitié sincère mais qui sera hélas courte.

Ce roman de 600 pages est un roman où nous trouvons de l’action, de l’héroïsme, des enquêtes, du suspens, des révélations, du drame, des trahisons… Je le conseille vivement pour les amoureux de la lecture mais également pour ceux qui ne sont pas fous de lecture comme moi. Au départ vous ne voudrez pas pas vous lancer dans la lecture mais une fois que vous débuterez la lecture vous ne voudrez plus vous arrêter, vous n’aurez qu’une hâte ; découvrir la suite.

Tout au long du roman vous découvrirez beaucoup d’actions dès le départ le crime a Wishneight éveillera les soupçons, par la suite l’enquête d’Obrigan, les crimes dans la forêt, la guerre, les drames tels que la mort de Freneon, celle de Jarekson mais aussi celle du Rôdeur, le roi invincible.

Sans le vouloir nous nous attachons aux personnages qui sont courageux et qui mettent de côté leurs rivalités pour parvenir à sauver la forêt. En lisant ce roman, même les moins sensibles pourrons verser des larmes à cause de la cruauté des monstres , la façon dont ils tuent et assassinent des pauvres innocents est monstrueuse…La séparation de Tobias et Kesher est le côté triste « la séparation est simple mais douloureuse »…la mort des personnages comme celle de Jarekson qui meurt en étant roi mais aussi celle de Freneon qui était possédé par Neferthil, le Rôdeur est touchante car avant de devenir un monstre c’était un humain, un homme comme vous et moi..


Sebnem KARAKOCA 2nd6