mercredi 11 décembre 2013

vendredi 27 septembre 2013

La sélection du Prix Imaginales des Lycéens 2014


49 jours
 de Fabrice Colin. Editeur : Michel Lafon.
Un personnage principal qui meurt au bout de quelques pages seulement peut-il encore avoir un rôle à jouer dans le destin de l'humanité ?


Un monde pour Clara
de Jean-Luc Marcastel. Editeur : Hachette. Collection : Black Moon
L'histoire se déroule en 2027 en France, après une nouvelle catastrophe nucléaire...

Les arcanes du temps
 de Lionel Behra. Editeur : Rebelle
Un voyage dans le temps, en 1425, où l'on comprendra enfin d'où venaient les voix entendues par Jeanne d'Arc...

Coeurs de rouille
 de Justine Niogret. Editeur : le Pré aux Clercs. Collection : Pandore
Dresde, une automate, et Saxe, un humain, s'associent pour s'enfuir de la forteresse volante. Mais il y a Pue-la-Viande, un tueur mécanique qui veut les en empêcher...

Loar
 de Loïc Henry. Editeur : Gallimard. Collection : Folio SF
Il reste 6 jours au souverrain de Loar pour répondre à l'ultimatum du royaume de Melen...

Projet Harmonie
 de Christophe Nicolas. Editeur : Riez
Et si le vaccin contre la grippe avait un autre but que de protéger de la maladie...Yannick Diaz, un journaliste, va découvrir des choses terribles...

dimanche 15 septembre 2013

lundi 3 juin 2013

Les élèves du lycée Callot rencontrent Oliver Péru



A quel âge avez-vous commencé à écrire ou dessiner ?
Moi j’ai voulu, dès que j’étais gamin, écrire, dessiner, raconter des histoires. C’était un vrai rêve d’enfant ; je ne me suis pas beaucoup posé de questions, rien ne m’intéressait, donc du coup, dans ma jeunesse j’ai tout le temps écrit, dessiné, en me disant : quand je serai grand je ferai le métier que j’aime.

Comment et pourquoi avez-vous eu envie de devenir écrivain ?
Comment je suis devenu écrivain ? En travaillant beaucoup car ce sont des métiers exigeants, où on a besoin d’être bon, de savoir écrire, de se remettre en question tout le temps. J’ai fait un gros travail personnel, tout seul dans mon coin, jusqu’à ce que je me frotte à des éditeurs. Petit à petit, ça m’a permis de progresser et d’être publiable.
Pourquoi je suis devenu écrivain ? J’avais ça en moi depuis tout petit. Quand j’étais au collège, tout ce que j’ai mis dans ma feuille d’orientation était incompris : écrivain, réalisateur de film… Ma prof m’a dit : « tu vas d’abord mettre un vrai métier, on va essayer de t’orienter, ces trucs là c’est pas pour toi ». Mais moi, l’envie a toujours était là et je ne me suis pas posé de question.

Préférez-vous écrire un roman ou une BD ? L'un est-il plus facile que l'autre ?La BD c’est mon premier amour ! Pendant des années, je n’ai lu que de la BD. J’avais la chance de bien dessiner, et dès que j’ai été capable de dessiner professionnellement, vers 21 ans, j’envoyais mes dessins partout. Je voulais aussi très vite raconter mes histoires, et ne pas être un simple dessinateur. Les éditeurs m’ont fait confiance ; au bout de 5-6 ans je passais mon temps dans la BD, je ne faisais plus que ça. Le métier de dessinateur de BD est très difficile et très exigeant : ça demande une vraie discipline, c’est un vrai sacerdoce de dessiner tout le temps. Et bien sûr, dès que vous arrêtez de dessiner, ça se voit tout de suite sur le compte en banque ; alors il faut recommencer… Vers 27-28 ans, dans les projets d’avenir, il y avait aussi écrire des romans, aller vers le cinéma. Pendant une année j’ai écrit, en arrêtant tout ce que j’avais en cours en dessin, mon premier roman « Druide ». Je l’ai proposé à un éditeur, qui l’a pris tout de suite. Le livre a marché, ça m’a mis le pied à l’étrier. Depuis, je continue à dessiner un peu, je fais des couvertures, je travaille sur des films, des story bords, mais je ne dessine plus de BD, car c’est vraiment trop chronophage.  J’ai passé 7-8 à ne faire que du dessin de BD, et peut être les 10 prochaines années seront consacrées à l’écriture de romans. Dans mes envies, il y a plein de projets différents, j’ai un métier qui me donne la chance d’aller vers plusieurs pistes : je peux m’amuser… En ce moment, je suis en mode écriture, mais le dessin m’a permis de devenir professionnel, de me faire connaître, de connaître le milieu, les éditeurs…

C’est vous qui avez fait la couverture de votre roman ?
Oui, elle est bien faite, n’est ce pas ?

Vous dites que la BD est en stand-by, mais il y a quand même des séries en route comme les zombies ?
En fait j’ai plusieurs séries, ce que j’ai mis en stand-by c’est le dessin de BD. J’avais des séries qui marchaient dont mes éditeurs m’ont proposé de travailler avec d’autres dessinateurs ; et c’est beaucoup moins long d’écrire une BD que de la dessiner. Pour la série des zombies, je ne fais que les scénarios.

Comment est né Druide ?
L’histoire de Druide m’est apparue en 5 mn : je regardais la série X-Files, je griffonnais des trucs pour un autre projet et j’ai pensé à cette forêt avec des druides. J’ai alors commencé à dessiner quelques armoiries, quelques armes, et tout en dessinant les personnages me sont apparus. Comme je n’écris jamais sans savoir comment finit l’histoire, la fin m’est apparue tout de suite. De même que le grand secret sur lequel l’histoire est basée… En peu de temps, j’avais une histoire et des personnages, quelque chose que j’avais envie de décrire et d’écrire en mots, plus qu’en dessins. A ce moment là, je me suis dit : Ca c’est mon premier roman ! Evidemment, j’ai fait des retouches, des modifications, j’ai réfléchi à mon histoire, aux retournements de situation, à mes personnages, mais j’avais le bouquin dans ma tête.

Comment faites-vous pour trouver les noms de vos personnages ?
Ca c’est vraiment étrange… souvent je me dis que les personnages ont des noms de chocolat blanc, pas super sexy, alors j’essaye de mettre des noms qui ont une sonorité, un son qui évoque quelque chose. Pour les personnages du royaume du Nord, beaucoup de noms finissent en « sson ». Sans réfléchir vraiment, j’essaye de leur trouver une sonorité qui fait que l’on peut deviner leur origine.

Comment prononcer le nom de votre héros ?
Moi je dis Obrigane, il est dans ma tête depuis 10 ans, il est venu tout seul quand j’ai commencé Druide, ça allait bien au personnage.


Pouvez-vous nous parler de Martyrs, votre nouveau roman ?
Ca c’est compliqué… Dans Druide j’ai travaillé sur le mystère, le côté écologique, la forêt avec beaucoup d’hommes. Dans Martyrs, une série en trois tomes, j’ai eu beaucoup plus de d’espace ; l’amour et la guerre sont les deux mots qui définissent le mieux le livre. C’est un univers proche de Druide, mais moins fantastique, plus sombre et réaliste. C’est l’histoire de deux frères, assassins de métier, qui tuent sur commande ; ils sont experts dans l’art du meurtre, mais ils vivent dans l’ombre, le silence, les ténèbres. Ils vont se retrouver mis en lumière quand ils devront protéger une princesse. Je n’aime pas trop le mot « princesse », mais c’est un cliché avec lequel je voulais travailler. Ils vont apprendre à vivre en plein jour, avec un nouvel entourage. Il y a des enjeux politiques, des intrigues de cour. Ces personnages, comme dans « Les rois maudits » ou « Trône de fer », ont des destins très forts, attirés par le pouvoir. La deuxième du livre sera plus épique…

Comment fait-on pour écrire une trilogie ? Avez-vous déjà toute la trame, la fin ?
J’ai une technique d’écriture assez particulière. Je ne démarre jamais une histoire sans savoir où j’emmène les personnages. Après, rien n’est fixé, quant au chemin pour y arriver… Il y a des auteurs qui collent des post-it partout ; ma méthode est à l’opposé. J’ai une idée, je la fixe dans ma tête mais je m’interdis de prendre des notes, afin d’empêcher l’histoire d’évoluer. J’ai ma trame mentale, comme un grand puzzle. Tout cela tourne en permanence dans ma tête, je dors mal la nuit et quand j’écris tout devient simple car j’ai tellement réfléchi à l’histoire que j’écris très vite. Je deviens un canal par lequel passe le récit. Je n’ai plus besoin de me dire comment parle untel, car le personnage a pris vie, il a trouvé sa voie. C’est un travail très émotionnel ! Pour le style, je fais toujours une relecture, je fais attention aux répétitions, à la qualité de l’écriture, du dialogue, aux incohérences. Le fait de ne pas prendre de notes me permet de me laisser surprendre par mon histoire ; si cela me surprend, il devrait en être de même pour le lecteur.

Vivez-vous de vos revenus de dessinateurs et d'écrivains ?
Au début, j’ai galéré pendant 3-4 ans, en travaillant 70 heures par semaine. Quand le succès commence à s’installer, que tu te crées un public, les libraires te suivent, les lecteurs aussi ; puis les livres se vendent à l’étranger. Je peux en vivre bien maintenant et travailler sur les projets que j’aime.

Pourquoi est-ce que sur certains ouvrages vous signez Olivier et Oliver sur d'autres ?
Quand j’étais môme, mon rêve c’était de faire les X-Men, de bosser avec Marvel, d’écrire des romans, d’être Stephen King… et j’étais persuadé, peut-être à tort, qu’il n’y avait que les américains qui étaient bons. En conséquence, pour bien vendre, je pensais qu’il me fallait un pseudo américain, parce que c’était un rêve d’enfant. J’ai réfléchi pendant un an, et j’ai enlevé le « i » de Olivier, pour éviter les pseudos auxquels personne ne croirait.
Certains amis, hyper inquiets, m’appellent pour me dire qu’il y a une erreur de typo sur la couverture ! Ca fait aussi une scission entre mon travail en BD et en roman.


Avez-vous lu les autres livres de la sélection ?
Non, car quand on est professionnel, on a moins de temps pour lire… Je m’intéresse aux ouvrages 2-3 ans après leur sortie, et la plupart du temps sur des conseils.

Est-ce long d'écrire un livre comme Druide ?
J’ai la chance de ne pas beaucoup dormir, j’écris assez vite sur plusieurs projets en même temps. Pendant trois jours je vais travailler à fond, sans jamais sortir. Au bout d’une centaine de pages, je suis content de moi, et si ce n’est pas le cas, je passe à un autre projet. L’avantage d’être auteur c’est que l’on est très libre, on gère son emploi du temps comme on veut : je travaille beaucoup mais quand ça me plait.

Ecrivez-vous à l'ordinateur ou à la main ?
Plus jeune, j’écrivais à la main, maintenant j’utilise un ordinateur : ça permet de retravailler le texte plus facilement.

Avez-vous des conseils à donner  ceux qui voudraient se lancer dans l'édition ?
Ne jamais cesser d’y croire : Si tu as envie d’écrire, il faut toujours y croire. Professionnellement, il  faut être très pragmatique, surtout en ce moment. Il faut rester optimiste. Ne commence pas par une série en 25 tomes de 700 pages, en te disant « je vais refaire mon star Wars », avec 400 personnages. Il faut viser un éditeur, en écrivant un livre qui rentre dans leur catalogue et pour cela en essayant de connaître les recettes des auteurs publiés chez cet éditeur. Ensuite faire un  « one shot », ce que j’ai fait pour Druide, en n’engageant ni lecteur ni éditeur sur plusieurs tomes. Soyez ambitieux au niveau des idées, si c’est un bon livre votre éditeur en voudra d’autres. Il ne faut pas écrire, pour la fantasy en tous cas, une histoire vue 15 fois. Avec dragons, chevaliers, forêt, il va falloir recréer l’arène de votre histoire.

Avez-vous travaillé pour le cinéma ?
J’ai fait pas mal de story-bords sur des films ou des séries TV. En ce moment je travaille sur une série de Simon Astier, Hero Corp. J’ai travaillé avec Kev’ Adams pour Super ado pour le cinéma et en ce moment j’écris une série TV pour France 2.

Aimeriez-vous que Druide soit adapté au cinéma ?
J’aimerais beaucoup. Mon écriture est cinématographique ; j’ai quelques amis réalisateurs qui seraient intéressés par le projet mais on se heurte à des contraintes financières (décor, armures, chevaux…). Pour l’instant le livre fonctionne très bien ; pour Martyrs les droits ont été achetés par la TV mais c’est un projet très compliqué.


Où avez-vous appris à dessiner ? Quelle est votre formation ?
J’avais des bonnes notes à l’école donc on me laissait tranquille, mais j’étais au fond de la classe et je dessinais… ou j’envoyais des boulettes. J’ai obtenu un bac économie pour faire un « truc cool », les profs m’aimaient bien mais je ne faisais pas mes devoirs. Après mon bac je me suis inscrit dans une fac de droit, parce que c’était à côté de chez moi, et justement j’ai passé l’année chez moi, à dessiner. Après coup, mes parents m’ont dit de faire une fac où on dessine, et donc je me suis inscrit en Arts plastiques, en me disant « chouette je vais dessiner ». Sauf qu’il y avait 2 heures de dessin par semaine… J’ai quand même été jusqu’en licence où j’ai fini premier en étant jamais là. Au cours de ma 3ème année, je commençais à avoir des contrats en tant que dessinateur : je suis donc une très mauvais exemple…

Allez-vous continuer dans le genre fantasy ?
Quand j’étais plus jeune j’adorais les livres et les films d’horreur. J’ai vu plusieurs fois « Vendredi 13 » quand j’avais 7 ans. J’avais un vrai amour pour les monstres et les créatures ; le 1er livre que j’ai lu c’était « les dents de la mer ». J’ai d’ailleurs maintenant aussi envie d’écrire des polars et des choses plus réalistes : je vais essayer d’explorer tous les thèmes que j’aime bien. J’adore les zombies, j’écris une série de BD sur ce thème ; aujourd’hui tout ce que j’ai aimé enfant apparaît dans mes livres. Pour l’instant, j’écris ce que j’ai aimé et après on verra !

Quel est votre personnage préféré ? pourquoi ?
J’ai une tendresse particulière pour Obrigan et pour Jareckson, un personnage très humain, un peu brisé.

Qu'avez-vous ressenti en apprenant que vous alliez recevoir le prix lycéens des Imaginales ?
Quand ils m’ont prévenu, j’ai eu peur que Druide soit trop sombre, et de « gaver » les lycéens. Du coup je suis surpris et très heureux d’avoir le prix.

Un dernier mot pour finir ?
Il ne faut pas se mettre de frein ; si tu commences à te dire « les gens ne vont pas aimer, ça ne va pas marcher », tu te bloques, et tu n’avances plus. Si l’envie est là, il faut y aller. Quand je ferai du polar, je ne me poserai pas la question de savoir si mes lecteurs vont me suivre, j’irai peut être chercher de nouveaux lecteurs, ce qui fut le cas en passant de la BD au roman.



samedi 1 juin 2013

lundi 27 mai 2013

Fresque la fin...


La fresque de 2013 en pleine évolution

Quatre artistes s’aventurent à la réalisation d’une fresque sur le thème des contes de Grimm : 
Elodie Marze, Olivier Sanfilippo, Tiffanie Uldry, Fabien Fernandez.   
La fresque, commencée le jeudi, sera achevée le dimanche.






La fresque avec quelques indices

Voici quelques photos, quelques indices...avant de découvrir l'oeuvre terminée.


Remise du Prix Imaginales des Lycéens 2013 à Oliver Péru





le château d’Epinal sur l'affiche 2013


On y voit au premier plan une jeune femme, ainsi qu’un petit dragon, entre lesquels semble s’échanger une énergie, sous forme de traînée bleue. Ils se tiennent sur un pont, qui mène à une plaine en contrebas d’un château. Sur sa droite, on voit une cascade vertigineuse, qui prend sa source auprès d’une autre cité, visible à l’extrême droite de l’affiche. Dans le ciel se trouve des montgolfières orange et bleues, qui se dirigent vers l’arrière du château. Le soleil est crépusculaire, tombant de l’autre côté des monts, donnant une ambiance fantastique à la scène.Le château sur l’affiche est celui d’Epinal, il est présent sur toutes les affiches des imaginales. On aperçoit aussi des montagnes, semblables aux monts des Vosges, qui sont aussi présents sur toutes les affiches des Imaginales.La femme au premier plan est habillée de façon à nous faire penser à l’univers Fantaisy. Magali VILLENEUVE a dessiné les personnages, le décor, quant à lui, a été créé par Alexandre DAINCHE.

Il y a une métamorphose en chacun de nous!

Allez-vous aller jusqu’au bout ? Allez-vous dépasser vos limites ? Laisser surgir votre instinct…

Vincent Villeminot, ancien professeur de littérature, ancien journaliste, désormais voué à l’écriture, touche au succès grâce à son nouveau chef-d’œuvre : INSTINCT. En effet, ce roman fantastique n’a plus pour but de toucher les adultes mais bel et bien les adolescents.         I
INSTINCT nous entraine dans une histoire prenante, doublée de suspense et d’excitation. Timothy, Flora et Shariff, trois adolescents de dix-sept, quinze et douze ans nous rappellent ceux de la vie réelle. Ainsi donc, le surnaturel va faire irruption et bouleverser la vie de nos trois héros.    

    
Alors que Shariff s’interpose entre Timothy, le grizzly et Flora, la chatte, Villeminot nous amène au stress puis au doute, nous annonçant ou non, la mort éventuelle du garçon de douze ans. Cependant, les métamorphoses ne sont pas les seuls dangers. En effet, des ennemis rodent. Lors de la troisième métamorphose de Tim, lors de sa tentative pour sauver le professeur McIntyre et Flora, l’excitation du lecteur surgit face à la violence de l’animal envers ses ennemis.         Villeminot joue avec les sentiments et sensations du lecteur, nous menant alors directement dans le récit et nous montrant que nous ne sommes pas à l’abri… d’une métamorphose.  
« Homo homini lupus », l’Homme est un loup pour l’Homme.
Chloé THIEBAUT

Apocalypsis, un roman entre fiction et réalité

L’imaginaireTout d’abord ce roman s’intègre parfaitement à l’imaginaire car on a dans ce livre des lieux réels comme le lycée, l’hôpital… tout comme on a des faits tout bonnement improbables comme la faculté de contrôler la personne souhaitée ou de rester longuement sous l’eau. Tout cela parce que notre voix intérieure ne veut pas que l’on meurt.


Le réel. Ce roman donne vraiment l’impression qu’il est possible d’avoir des pouvoirs surnaturels notamment grâce à des symptômes face à ce pouvoir avec des explications scientifiques qui sont tout à fait en relation avec la zone que touche ce don, qui est le cerveau. Dans ce roman en effet il est dit que lorsque Alice, qui est le personnage principal de cette histoire, contrôle une personne, elle détruit des cellules de son cerveau et provoque une hémorragie cérébrale et un saignement de nez mais aussi le fait que son pouvoir ne marche pas sur les personnes autistes car leur cerveau fonctionne différemment que celui des personnes dîtes normales.
L’existence de pouvoirs surnaturels. Grâce aux détails précis que nous donne le lecteur on pourrait vraiment croire que ce pouvoir existe mais qu’il serait dangereux pour l’humanité et pour la personne qui le possèderait car à cause de ce pouvoir on peut causer la mort d’une personne sans le vouloir comme au moment où Alice dit à un de ses camarades qui l’importunait que si il continue à grimper sur la grille de l’établissement il finira par s’empaler dessus et le lendemain c’est ce qu’il se passe.
Note attribuée. Pour finir j’ai bien aimé ce livre car j’ai été obligé de le lire en une seule fois tellement le fait de vouloir à chaque fois savoir la suite, me rongeait, mais aussi car le récit intègre parfaitement le réel et l’irréel c’est pourquoi je lui attribuerais la note de 8/10.
Alexandre Taveira 2nd6

Druide, La nature a un secret bien gardé…

Olivier Peru, illustrateur de Bandes Dessinées, scénariste de quelques films est maintenant auteur. C’est en  2010 qu’il a écrit l’œuvre dont je vous parle aujourd’hui : Druide. Un roman du genre « Héroïc Fantasy » ou «Fantasy» .


Il nous plonge dans un univers imaginaire dans lequel nous trouvons  des druides, hommes et femmes élevés par d’autres druides dans la forêt depuis leur tendre enfance suite à un abandon de leurs parents. Dans les dix premières pages nous découvrons que le pays dans lequel nous nous trouvons, n’est pas parfait comme dans les récits « Merveilleux ». Car depuis cinq cents ans, le pays du Nord est entré dans un conflit intérieur. Deux rois de ce pays se font la guerre pour pouvoir gouverner  le Nord.  D’un côté, Sonrygar, et le roi géant du trône d’Or et le Rahimir et le roi Tierekson du trône de Glace. Un jour comme un autre, un assassinat a lieu à Wishneight, une forteresse du Sonrygar. L’un des soldats de la place forte décide d’aller donner un message aux druides pour élucider ce mystère. Les druides désignent Obrigan, maître Loup aux yeux blancs. Ce dernier accepte et emmène avec lui ses élèves Tobias et Kesher. Plus le maître Loup avance dans sa quête, plus il se rend compte que cela implique tout le Nord ainsi que les druides.
Ma lecture sur ce livre m’a fait frissonner de plaisir et d’impatience. L’auteur nous fait vivre l’aventure d’Obrigan et des ses compagnons comme si nous étions dans l’histoire. En suivant toute l’équipe d’Obrigan, de la même manière que si l’on était un élève caché du druide, dont on n’entend jamais parler. Il créé des personnages qui ont leur caractère propre. Par exemple, Obrigan est le personnage habituellement calme et sérieux voulant faire honneur à son Ordre et aux druides. Jarekson est au contraire le personnage que tout le monde va se mettre à détester car il se montre arrogant, méprisant, sournois et manipulateur.  
Le livre est séparé en jours et non en chapitres. Cela fait référence aux vingt-et-un jours qu’a notre bon druide aux yeux blancs pour résoudre le problème Wishneight. Passé ce délai, une guerre éclatera entre les deux rois. Chaque jour, l’histoire et les évènements nous font parcourir des frissons d’exaltation et d’impatience. A chaque jour, nos personnages découvrent des indices qu’ils n’auraient pas dû découvrir car cela met leur vie en jeu.

Avec le premier tome de sa nouvelle trilogie fantastique Instinct, Vincent Villeminot fait un retour réussi.

Avec le premier tome de sa nouvelle trilogie fantastique Instinct, Vincent Villeminot que nous connaisssons bien dans la région, fait un retour réussi après un an d’absence.

Instinct est un thriller fantastique pour adolescent qui nous a étonné car bien que l’histoire se passe au 21ème siécle il mêle la région et l’histoire de France à une histoire sur la métamorphose que l’on peut croire vraie. L’est-elle ? On pourrait se le demander à cause des personnages que l’auteur a imaginés en s’inspirant de lui même à l’exemple de Timothy, le héros du roman qui se transforme en une créature qui lui ressemble, d’après sa femme. Les goûts des personnages principaux sont parfois identiques aux siens comme Flora, la colocataire de Timothy, qui aime l’informatique et le rock.  La rédaction et moi-même avons dévoré ce livre en huit heures, pour dire à quel point ce livre se lit vite et qu’il est passionnant, divertissant, captivant et original grâce au sujet : la métamorphose humaine. Au premier abord, on pourrait penser que c’est encore une histoire vue et revue sur les loups garous mais c’est tout sauf cela.  Comme je le disais plus haut, la région de Haute-Savoie y tient une bonne place car l’histoire se passe dans les Alpes Françaises. Un bunker qui servait à vos concitoyens lors de la seconde guerre mondiale est le lieu d’une partie du livre.  Les scènes, les paysages sont décrits avec réalisme sans que cela soit pesant au contraire ces descriptions sont efficaces car elles nous transportent au cœur de l’action.  Je suis persuadée que ce livre vous plaira ainsi qu’à vos adolescents. Il est déjà nominé aux Imaginales 2013, cela promet ! A découvrir de toute urgence !  

Voyage dans le futur.

Ce livre raconte un des futurs de notre système solaire. 

 Les Pousse-Pierres raconte la vie tumultueuse de deux adolescents qui  vont se retrouver liés par le destin : Richard un terrien qui quitte la Terre sur la décision de ses parents et Maureen une Pousse-Pierres, orpheline après l’accident du vaisseau familial. Une guerre éclate entre la Terre et les habitants de l’espace, qui sera vainqueur ? A vous de le découvrir !       
  
  
N’ayez pas peur du genre science-fiction car au cours des aventures on trouve de l’amour, de l’humour et des intrigues, suivis de scènes d’action remuantes. En voici un extrait : « Maureen réagit la première et attrapa les bras de Sophie et de Richard : « -C’est une urgence, ne cherchez pas à comprendre, vite ! » […] Un grincement attira l’attention de Richard. Il se retourna juste à temps pour voir une grille d’aération tomber au sol. »  Excellent divertissement !           
Le sujet d’une future vie dans l’espace entraîne beaucoup de questions sur l’avenir, sera-t-il le même? Pourrons-nous vivre en harmonie ? Remplissez-vous la tête de réflexion !           
C’est un livre accessible à tous à partir de l’adolescence car le comportement des deux héros est comparable aux jeunes adultes de maintenant alors le lecteur se retrouvera dans les personnages autant que les adultes qui se rappelleront leur jeunesse. 
CLAUDEL Lise

Max ne vous laissera pas de marbre !


En ce mois de mars, je vais vous présenter un roman de Sarah Cohen-Scali qui ne vous laissera pas de marbre.


                Il a pour titre Max, c’est un roman historique retraçant le parcours d’un enfant allemand durant la Seconde Guerre Mondiale. Max est le prototype parfait de la race aryenne. Il est né dans un Heim, issu du projet lebensborn initié par Himmler pour repeupler l’Allemagne. Le contexte est historique, des personnages connus interviennent tels que le docteur Ebner ou encore Hitler.
                Toutefois c’est le jeune garçon qui est au centre de l’action, c’est lui le personnage principal, le titre est éponyme. Le narrateur est Max, le point de vue adopté est interne. D’ailleurs le point de vue est intéressant, en effet souvent les romans historiques ayant pour sujet la Seconde Guerre Mondiale abordent le thème du point de vue d’un adulte, ou des personnes persécutées, ici c’est inhabituel et novateur. D’autant plus qu’au début on présente Max dans le ventre de sa mère. Nous suivons donc son parcours, de sa naissance jusqu’à l’âge de neuf ans.
                Max est endoctriné depuis son stade embryonnaire par l’idéologie Nazie. Il est difficile de s’attacher au personnage puisque le lecteur lit avec la vision du XXIème siècle. Par exemple, il va devenir  ami avec des enfants polonais pour ensuite communiquer aux soldats leur adresse. Pour lui c’est une bonne action, mais le lecteur peut-être choqué. Toutefois on conçoit que ce n’est pas de sa faute mais de la faute des personnes qui l’ont élevé. Parfois on perçoit en Max une once d’humanité notamment lorsqu’il rencontre Lukas, un jeune juif polonais pour qui il s’est pris d’amitié. Je conseille vivement ce livre, le lecteur n’en sort pas indemne, il regardera le monde autrement, toujours en se demandant l’impact et l’influence qu’ont les adultes sur les enfants et comment des hommes ont pu endoctriner des jeunes gens.

C’est une lecture très prenante qui nécessite un point de vue objectif. Le fait que ce soit un enfant touche le lecteur notamment à la fin inattendue. Il se peut que le lecteur verse quelques larmes, par pitié ou empathie. Le roman est bouleversant, on en apprend un peu plus sur la guerre et pour une fois on a la vision d’un Allemand. On remarque que l’auteur a fait des recherches pertinentes sur le sujet, dans la vraie vie, on peut associer Lukas à Max Sollmann qui lui a existé. Pendant la lecture un sentiment de frustration peut dominer, surtout à la fin. Le roman est assez noir et l’ambiance également, mais il y a parfois un peu d’humour et d’ironie qui rendent l’histoire plus légère malgré les faits.
                C’est un roman bien construit avec un style différent, je le recommande à tous les adolescents.

Laura Voirin

Le voyage d’un enfant soldat allemand pas comme les autres, de sarah Cohen-Scali

Max est un roman passionnant du genre historique.

L’œuvre se situe à l’époque de la Seconde Guerre Mondiale et sous le régime d’Hitler. Cette œuvre nous raconte les péripéties d’un jeune garçon nommé  Max. Le personnage principal est un enfant aux yeux bleu et cheveux blonds. On le connait de sa plus jeune enfance c’est-à-dire à l’âge prénatal jusqu’à ses neuf ans. 

Nous pouvons dire que cette œuvre crée une réaction choquante chez le lecteur. En effet  nous pouvons identifier des passages déplacés tels que la sexualité, la mort, la guerre  et     le viol ce qui nous informe sur les violences vécues par les enfants allemands pendant cette période tragique. Néanmoins nous pouvons voir des passages offensant mais tout de même nous pouvons constater des passages humoristiques. En effet l’ignorance du personnage principal nous fait rire comme par exemple quand il a été arraché aux bras de sa mère pour devenir soldat et lui n’a aucun sentiment, il ne pleure pas, tout ce qu’il veut c’est servir Hitler et oublier le mot « maman ».Ce livre je l’ai adoré car nous pouvons nous identifier au personnage. En effet il s’adresse au lecteur qui a le livre en main.En conclusion je vous  conseille de le lire car il correspond au genre  que peut lire un lecteur de tout âge.

Quand les rôdeurs interviennent, druides et hommes s’unissent.

Druide écrit par Olivier Peru est un roman de fantasy, où se déroule des événements dans un monde archaïque, là où la magie intervient, ici ce sont les dons, les potions…ces événements
ont lieu dans la forêt en 1123 après le pacte ancien. Ce roman mêle action, drame, guerre, amour, amitié, trahison et résolution.


Un crime a été commis à Wishneight entre les deux royaumes en rivalités, le Rahimir et le Sonrygar. Obrigan, un maître-loup, a seulement trois semaines pour trouver les vrais coupables et éviter la guerre qui opposera ces deux royaumes. Obrigan sera aidé par ses apprentis, Tobias et Kesher, par la suite il fera la rencontre d’une louve, il utilisera son don afin de pouvoir communiquer avec elle, elle sera son amie et son alliée tout au long de leurs aventures, il se liera d’amitié avec Jarekson, une amitié sincère mais qui sera hélas courte.

Ce roman de 600 pages est un roman où nous trouvons de l’action, de l’héroïsme, des enquêtes, du suspens, des révélations, du drame, des trahisons… Je le conseille vivement pour les amoureux de la lecture mais également pour ceux qui ne sont pas fous de lecture comme moi. Au départ vous ne voudrez pas pas vous lancer dans la lecture mais une fois que vous débuterez la lecture vous ne voudrez plus vous arrêter, vous n’aurez qu’une hâte ; découvrir la suite.

Tout au long du roman vous découvrirez beaucoup d’actions dès le départ le crime a Wishneight éveillera les soupçons, par la suite l’enquête d’Obrigan, les crimes dans la forêt, la guerre, les drames tels que la mort de Freneon, celle de Jarekson mais aussi celle du Rôdeur, le roi invincible.

Sans le vouloir nous nous attachons aux personnages qui sont courageux et qui mettent de côté leurs rivalités pour parvenir à sauver la forêt. En lisant ce roman, même les moins sensibles pourrons verser des larmes à cause de la cruauté des monstres , la façon dont ils tuent et assassinent des pauvres innocents est monstrueuse…La séparation de Tobias et Kesher est le côté triste « la séparation est simple mais douloureuse »…la mort des personnages comme celle de Jarekson qui meurt en étant roi mais aussi celle de Freneon qui était possédé par Neferthil, le Rôdeur est touchante car avant de devenir un monstre c’était un humain, un homme comme vous et moi..


Sebnem KARAKOCA 2nd6