mardi 31 mai 2016

Rencontre avec Paul Béorn

Rencontre avec Paul Béorn au Centre Culturel d'Epinal le 26 mai 2016.



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              Si vous aviez un choix à faire, autre que le vôtre pour le PIL 2016 ? 
-          Le roi des fauves.
-          Combien de temps avez-vous mis pour écrire "le Septième guerrier-Mage" ?
-     Un an et demi.
-         Où trouvez-vous votre inspiration ?
-       Je la trouve dans ce que j’ai lu. Il faut lire beaucoup, prendre des notes à chaque fois que les idées viennent, et faire travailler son imagination. En mettant tout ensemble, on obtient ce genre de roman.


-          Avez-vous une autre activité ?
-         Sur un livre à 25 euros seulement 2 euros vont à  l’auteur. Il faudrait vendre 750 livres par mois pour vivre. Le Septième guerrier mage est pour moi un succès. J’en ai vendu 5 000 exemplaires. Il faut donc écrire beaucoup et vendre beaucoup pour en vivre. J’ai un autre métier. Je suis inspecteur de la répression des fraudes. Cela n’a rien à voir avec l’écriture, mais c’est un métier où l’on sort beaucoup. Quand on écrit, on ment à ses lecteurs tout le temps.
J’écris des livres, mais j’écris aussi des nouvelles, mais la nouvelle, ce n’est pas mon truc. 


-          Est-il facile d’être édité ?
-          Une fois que le roman numéro 1 est publié, c’est beaucoup plus facile.  Mais le temps de l’édition est long. Il faut attendre des mois avant qu’un roman ne soit corrigé, édité…  Ce qui est important pour un auteur, c’est de bien choisir sa maison d’édition. J’avais choisi une maison d’édition qui éditait des « premiers romans ».
-          Appréhendez-vous « le retour » des lecteurs ?
-      Oui, je me demandais si les lecteurs allaient aimer.  Je recherchais sur Google les réactions tant positives que négatives.
-          Quand avez-vous décidé de devenir écrivain ?
-          J’avais 5 ans, après la lecture, par ma mère, de Bilbo le Hobbit. Au CP, j’ai commencé à écrire mon premier roman. Pour l’anniversaire de mes 15 ans, j’ai demandé une machine à écrire.


-          Vos premiers romans ont-ils été des succès ?
-          Non, je les ai vendus à 1 000/1 500 exemplaires. Par contre 14/14, la vie de deux enfants entre 1914 et 2014 a été vendu à 50 000 exemplaires et a été primé aux Incorruptibles.
-          Comment trouvez-vous le bon ton pour vos personnages principaux ?
-      Il m’a fallu des mois pour trouver le ton sur lequel le Septième Guerrier-mage allait parler. Ce personnage principal est à la fois débrouillard et à la fois immature.


-          Pourquoi avoir choisi ce prénom de Jan ?
-        Le choix d’un prénom est toujours quelque chose de très difficile. J’aurais pu l’appeler Jean-Pierre. Mais il faut faire attention aux consonances.
-         Pour vous, c’est quoi un bon roman ?
-      Un bon roman reste un bon roman quel que soit son genre. Un bon roman « touche ». Je suis un fan absolu de Tolkien. Enfant j'aimais beaucoup Roald Dahl, ce genre de romans où tout peut basculer à chaque instant. Il faut lire beaucoup… et lire des choses qui plaisent. Pour écrire, j’ai toujours mon carnet de notes que je remplis quand je lis, quand je vais au cinéma, que je suis au musée. Je suis écrivain à 100 %
      Quels sont vos projets ? Pensez-vous écrire des suites à certains de vos romans ?
     Pour le prochain, je vais partir sur une trilogie. En revanche on me demande souvent s'il y aura une suite à "Le jour où" mais malheureusement c'est non. ce n'était pas prévu au départ donc ce serait difficile maintenant de construire cette suite. 
      Quels conseils pouvez-vous donner pour être édité ? 
      Je pense qu'il faut faire lire son manuscrit aux autres, à ses amis, sa famille. Il faut aussi lire beaucoup et enfin persévérer si c'est vraiment écrire que l'on a envie de faire. 


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